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Tout en écrivant, au gré de sa parole, j'examinais du coin de l'œil d'autres conteuses qui étaient là et qui attendaient leur tour. Elles étaient pâles, pâles de terreur. J'ai rarement vu sur des figures humaines une telle expression d'angoisse. Eh bien, je n'ai fait que traduire mot à mot le récit de Catherine Carvennec : d'où vient que le meilleur s'en est évaporé  ? C'est ma faute, sans doute. Je remplis un acte de conscience en m'en accusant ici, et pour ce récit, et pour tous les autres.