Page:Le Braz - La légende de la mort chez les Bretons vol 1 1902.djvu/159

Cette page n’a pas encore été corrigée

en l'air successivement en disant à mesure : 5j—r Celle-ci est pour un tel... Celle-ci pour tel autre... Et, ainsi de suite, jusqu'à ce qu'il eût nommé tout je monde, sans s'oublier lui-même. Chacun, alors, s$ baissait pour ramasser sa tartine. Malheur à qui trouvait la sienne renversée sur le côté beurré : il était sur de mourir dans l'année.

".iu." (Communiqué par Victor Guérin. — Quimper.)

Boni..H -, Kl .. .. | tr ... i. i

. t .. • . . , -.

  • »

"^À^égat-Gucrrand, sur le bord du chemin vicinal dui .j^uerlesquin, il y aune fontaine appelée Feunleanan~Ank&n (la fontaine du Trépas). Celui qui veut être renseigné sur son destin n'a qu'à s'y rendre la première nuit de mai1, sur le coup de minuit, et à s'y pencher au-dessus de l'eau. S'il doit mourir sous peu, au lien de son image vivante, c'est la tête qu'aura son squelette qui lui apparaîtra ; . .

  • ' V (Jacquette Craz. — Lanmeur.)

.(!>..;I. '. ^....«'

cet état toute la nuit et au matin on regarde si quelque tas s'est écroulé ; car la personne à qui a été attribué un tas qui n'aurait pas subsisté, doit mourir dans l'année. Le 12 novembre de notre calendrier correspond au !•* novembre ancien style (Rhys, Celtic folklore, p. 318).

.i. La première nuit de mai (Beltené) est en Irlande une des nuits où les âmes errent en grand nombre dans les campagnes. V. ch. xrv.