Elle l’aurait bien lavée
Avec les larmes de ses yeux.
Iannic Herri disait
À ses matelots, alors :
— Matelots, si vous m’aimez,
Faites mes compliments à Marie.
Dites-lui de vendre ses rouets (peut-être aussi ses charrettes),
De venir en Turquie porter ma rançon.
Marie Le Priol disait
Sur les marches du seuil assise :
— J’entends le bruit des canons :
Iannic Herri revient au pays.
Mais le pavillon est voilé de noir…
Adieu, mon doux, plus je ne vous verrai !
Marie Le Priol demandait
Aux matelots, alors :
— Matelots, dites-moi,
Iannic Herri où est-il resté ?
— Avec les Turcs il est allé,
Car par eux il a été pris.
Il dit que vous vendiez vos rouets,
Que vous alliez en Turquie porter sa rançon.
Marie Le Priol disait
En Turquie quand elle arrivait :