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Rumengol
Le Pardon des Chanteurs.
I.
uand, sur l’injonction de Gwennolé,
Gralon eût jeté à la mer le corps de sa
fille suppliante, les flots qui venaient
de noyer Is s’arrêtèrent, subitement calmés et
le vieux roi se retrouva seul, avec le moine, sur
le terre-plein où s’élève aujourd’hui l’église de
Pouldahut[1]. Son cheval, vieux comme lui, tremblait
de tous ses membres et haletait, la tête
basse, les naseaux encore dilatés par l’épouvante.
- ↑ En français Pouldavid, près de Douarnenez.