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OPÉRA.

d’Artois.

Ah, dans ce montent de rumeur,
Laisserez-vous vos freres,
Déchus de leur honneur,
Dans les cours étrangeres ?
Vous-même pourrez-vous rester
Toujours esclave et sans bouger
Comme un révérend pere.(bis).

la Polignac.

On diroit que vous avez peur
De lever tête altiere.
Votre trop de douceur
Vous met à la lisiere.
Votre sort est à déplorer,
Et tout français doit vous trouver
Pis qu’un révérend pere.(bis).

la Fayette.

Pour vos enfans plus de bonheur
Si ces révérends peres
Vous donnoient de l’ardeur
Pour voir leur monastere.
Toujours le peuple il faut aimer,
Et vous l’entenderez chanter :
Vive notre bon pere !(bis).