CHAPITRE II
Les résultats finals de l’éducation universitaire.
Son influence sur l’intelligence et le caractère.
Nous venons de voir que les méthodes universitaires, employées aujourd’hui, ne permettent à l’élève d’apprendre réellement aucune des choses qui font partie des programmes.
Le premier résultat de l’enseignement classique est donc l’ignorance finale, mais cet enseignement n’aurait-il pas d’autre résultat plus dangereux encore ? Ne serait-ce pas à lui que nous devons, d’une part, cette légion d’esprits faux, aigris, déclassés, devenus fatalement de redoutables ennemis de la société qui les a élevés ? Ne serait-ce pas au même enseignement que nous devrions encore cet encombrement d’hommes sans caractère, sans volonté, sans initiative, incapables de rien entreprendre sans la protection de l’État ?
Pour répondre à ces graves questions, nous n’aurons qu’à reproduire certains passages de l’enquête. Ils sont tout à fait navrants. « Qu’est-il besoin d’ajouter à ces réquisitoires ? Qui pourrait nier après