un livre magnifique et dans ce livre, c’était l’amour.
Nicole, qui dans son coin se moquait toujours des autres, s’exclama :
— Que tu es jeune, ma pauvre Claire !
Et Monique, plaisantant, nia l’amour :
— Tu ne sais donc pas que les hommes sont des monstres ? Non, la plus belle chose du monde ce n’est pas encore ça… mais je ne sais tout de même pas ce que c’est !
Avec exaltation, Claire développait son idée. Dans Jean d’Agrève, par exemple, l’amour…
Lucette, qui s’affirmait toujours plus orthodoxe que le pape, s’indignait :
— Jean D’Agrève ! En voilà un dont le roman se termine comme il le mérite ! Ne me parles pas de ces histoires où les héros ont besoin pour être heureux d’aller chercher les maris ou les femmes des autres !
— Mais la plus belle chose du monde, la plus belle chose du monde, criait Monique avec obstination.
— Le contentement, la joie du cœur, ponctuait Lucette.
Monique secouait la tête. Claire était reprise d’incertitude. Nicole gardait son sourire averti, mais elle demeurait silencieuse et paraissait mentalement répéter :