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COULEUR DU TEMPS

soupçon, que je chasse aussitôt, me traverse l’esprit. Non, ça ne peut pas être un espion, il a le visage d’un chérubin ! Une explosion achève ma pensée. Les pierres volent en éclats dans un tourbillon de fumée et il ne reste bientôt plus que le solage et des débris, pêle-mêle. Je m’éveille. Je touche l’endroit de mon épaule où la balle me frappa et il se trouve que justement à la place de cette prétendue blessure, je découvre la croix de mon chapelet qui s’imprimait dans mon dos !