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« Il a la tête, le cou, les tectrices alaires, la moitié supérieure des rémiges et des subcaudales, le dessous du corps et de la queue d’un blanc pur ; le dos, les scapulaires et la moitié inférieure des rémiges d’un noir profond, ainsi que les deux rectrices médianes. »

Leurs pieds ressemblent à ceux des alouettes, avec lesquelles ils ont d’autres rapports de similitude. Pendant l’hiver, leur plumage devient beaucoup plus blanc. On prétend même en avoir rencontré entièrement blancs, mais leur tenue varie tellement qu’il est rare d’en voir deux parfaitement semblables. Ils se mêlent le printemps aux bandes d’Ortolans (alouettes de Virginie) dans les champs et se perchent quelquefois en peloton épais, à la cime des grands arbres au milieu des terres labourées, mais les Ortolans ne s’y perchent pas. Ils supportent fort bien la captivité ; leur plumage l’été change et devient gris.

Longueur totale, 7 ; envergure, 13.



LE PLECTROPHANE DE LAPONIE.[1]
(Lapland Longspur.)


Ce Bruant est moins connu que le précédent. Quelques individus quittent l’extrême nord, le voisinage de la Baie d’Hudson, à la suite de saisons extrêmement rigoureuses et se montrent à de rares intervalles en Canada, mêlés aux bandes d’Oiseaux blancs.

« Cet oiseau a le plumage d’un noir profond et comme velouté ; des sourcils blancs ; le cou en dessus ferrugineux ; les deux rectrices externes marquées d’une tache blanche », telle est sa livrée d’hiver ; son plumage d’été est mélangé de noir, de blanc et de rouge jaunâtre.

L’été on le rencontre dans le voisinage de la Baie d’Hudson ; l’hiver, son parcours s’étend jusqu’au

  1. No. 326. — Plectrophanes Lapponicus. — Baird.
    Plectrophanes Lapponicus.Audubon.