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et du cou où il n’y a pas de noir ; les taches noires sur le dos se terminent en petits points blanc sale ; le premier rang des couvertures alaires est aussi marqué de points blancs à l’extrémité du noir ; les primaires sont croisées de bandes noires et couleur de crème ; l’extrémité des ailes brunâtre ; la poitrine, une ligne au-dessus des yeux, les côtés du cou, les auriculaires d’un blanc sale avec des petites lignes drabes ou couleur de terre ; la queue est fort courte et se compose de douze plumes ; la penne extérieure de chaque côté un quart de pouce plus courte, le reste s’allongeant graduellement jusqu’au milieu de la queue ; les jambes et les pieds robustes et couleur de terre clair ; le bec droit, menu, long d’un demi-pouce, d’un brun foncé en dessus, blanchâtre en dessous ; l’œil couleur de noisette clair. Il se nourrit des insectes et des larves qui fréquentent les localités humides, la racine des petits arbres et les tas de bois. Il y a encore beaucoup à connaître sur ce Troglodyte.

Longueur, 3 , envergure, 6 .



LE TROGLODYTE DES MARAIS.[1]
(Marsh Wren.)


Ce Troglodyte fréquente presqu’entièrement les rives des ruisseaux : les roseaux qui croissent sur leurs bords, lui fournissent une pâture abondante qui consiste en insectes ailés et en une espèce de sauterelle verte qui y séjourne. Il ne chante pas. Ce Troglodyte se construit un nid, d’une sculpture vraiment merveilleuse. Il se compose de vase et de joncs, bien entrelacés ensemble et de la forme d’un coco. Un petit trou vers le milieu sert de vestibule et d’entrée ; ce trou est surmonté d’une espèce d’abat-vent contre la pluie ; le dedans est tapissé

  1. No. 368. — Cistothorus palustris. — Baird.
    Troglodytes palustris.Audubon.