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ques, qu’il édita, sous le titre de Cavaliers of England ; en 1852, avait aussi paru, The Knights of England : et en 1853, Chevaliers of France, volume illustré par lui-même et American Game and its Seasons. Cette année, 1853, paraît avoir été féconde, puisqu’il ajouta à ses œuvres : The Puritans of New England et The Quorndon Hounds etc.

M. Herbert, composa en 1854, le livre intitulé Persons and Pictures from French and English History : en 1855, Memoirs of Henry VIII, and his six Wives ; The Fall of Wyaluseny et Sherwood Forest. Il prépara en 1856 Forester’s Complete manual for the young sportsman, et en 1857, son utile traité Horse and Horsemanship of North America ; Hints to Horse keepers and Tricks and Traps of Horse dealers, en 1858. Il laissa en M S un écrit intitulé : The Fair puritan et aussi Royal maries of medieval History ; il avait composé une foule d’articles pour les Revues etc., des traductions du grec d’Eschyle, ainsi que des romans d’Alexandre Dumas, d’Eugène Sue. L’on porte à deux cents volumes, le nombre de ses écrits.

En 1839, M. Herbert épousa à Bangor, une charmante jeune femme, fille du maire de cette ville, Mlle Barker. Elle mourut quelques années plus tard. En 1858, il convolait en secondes noces. La jeune épouse qu’il s’était choisie, devint la victime de personnes intrigantes qui lui peignirent sous les couleurs les plus sombres le genre de vie solitaire, les absences, les courses de chasse etc., de son époux. Elle se sépara de lui ; M. Herbert après de vains efforts pour effectuer un rapprochement, pris de désespoir, trois semaines après son mariage, se flamba la cervelle le 17 mai, 1858, au Stevens House, à New-York.