Page:LeMoine - Chasse et pêche au Canada, 1887.djvu/285

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

exploit de natation, dans les rapides écumeux du Jacques Cartier, nous décèle sans qu’il le nomme, un intrépide nageur — notre ami, M. Archibald Campbell, protonotaire-adjoint de la Cour Supérieure de Québec ; — lequel se faisait un jeu, il y a de cela quarante ans, de traverser à la nage, le St-Laurent, devant Québec ; digne fils d’un intrépide père, le colonel Charles Campbell, du 99e régiment, qui, pendant sa longue existence, s’enorgueillissait d’avoir sauvé à la nage, la vie de pas moins de douze personnes en danger de se noyer.

Charles Lanman, naquit à Munroe, État du Michigan, le 14 juin, 1819 ; son père, Charles James Lanman, longtemps maire de Norwich, dans le Connecticut, se distingua comme jurisconsulte et fut un des premiers hommes de loi qui se fixa dans l’état de Michigan. (Sa mère, Marie Jeanne Guie (Guy ?) était d’extraction française ; son père à elle, né au Canada, était un des pionniers dans l’établissement du Michigan.

L’écrivain avait pour aïeul, le juge James Lanman, sénateur influent, élu par l’état du Connecticut, de 1817 à 1825.

Par les femmes, M. Lanman remontait au « Pilgrim Fathers » de 1620 ; et par des alliances subséquentes, à l’historien Motley.

Après un séjour de dix années, à New-York, dans les comptoirs de Suydam, Johnson & Cie, M. Lanman, revint à Munroe, lieu de sa naissance, et y rédigea pendant quelque temps la Munroe Gazette ; en 1846, il prenait part à la rédaction du Cincinnati Chronicle ; puis, on le retrouve à New-York, collaborant au Daily Express. Enfin, il fut employé comme correspondant à l’étranger, du National Intelligencer.

En 1849, M. Lanman épousa à Georgetown, mademoi-