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UNE PARTIE DE PÊCHE À LA RIVIÈRE JACQUES CARTIER EN 187..[1])


PAR


GEORGE M. FAIRCHILD, JR[2]


« Quelques uns de ces soleils ardents de juin, précurseurs de la canicule, avaient suffi pour imprimer aux vieux Québec, à ses rues, poudreuses, arides et tortueuses, ce cachet de quiétude suprême, somnolente, dirai-je, qui fait l’admiration des touristes au delà de la frontière et qui les arrache pour un temps à l’excitation fébrile de leurs grandes cités.

Car pour eux, comme l’a dit, l’éloquent Henry Ward Beecher, « Québec, ce fragment desséché du moyen âge, accroché bien haut dans le nord, c’est l’Ultima Thule, de leur excursion estivale ; » au reste, il existe ici pour le voyageur bien d’autres attraits que les souvenirs palpitants du passé : la menaçante citadelle sur le Cap-aux-Diamants, les

  1. Mr. McIntyre After Salmon. — The Jacques Cartier salmon river has been purchased by Mr. Duncan McIntyre and Mr. R. B. Angus for $13,000. For some years past it has been the property of a fishing club who had purchased it from a Quebec gentleman for about $10,000. It is a short distance above Quebec, and is the nearest and most accessible salmon river on the north shore.—(Montreal Star, 29, 1887.)
  2. Traduit de Forest & Stream.