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viennent. Il faut un temps calme : ce poisson a habitude de remonter le courant quand la surface de l’onde est parfaitement tranquille. L’amateur aura meilleure chance, en jetant l’ancre de sa nacelle, là où deux courants se rencontrent. Il saute volontiers à la mouche ; une mouche blanche et grise, ou blanche et jaune, de grosseur moyenne, est préférable ; mais le poisson blanc, ne dédaigne pas une sauterelle.

LA TRUITE

Nous avons la grosse truite grise, qui atteint jusqu’à vingt livres en pesanteur, la truite saumonée, dite truite de lac qui pèse d’une demie à cinq livres, la truite de ruisseau ou de rivières, dont les plus pesantes n’excèdent pas trois livres.

L’historique de la truite a été si bien fait ; ses habitudes partout les mêmes, si bien décrites, que je me dispenserai d’entamer ce sujet ; j’ai cru utile de dire quelques mots, pour renseigner les étrangers qui viennent pêcher dans nos eaux, des stations de pêche où l’on prend l’achigan, le doré et le maskinongé.