touristes des États-Unis et de nos villes de l’Ouest, pour faire la chasse et la pêche dans cette région forestière sans limites, qui s’étend au nord de cette ville ; nos montagnes du nord abondent en lacs, en cours d’eau, remplis de poissons, pendant la belle saisons.
Plusieurs clubs se sont déjà formés ; d’autres suivront leur exemple.
Pour renseigner les étrangers, il est bon de signaler les lacs les plus voisins de Québec, d’abord :
1 | Le lac Sept Îles. | 7 | Lac à l’Épaule. |
2 | "" aux Chiens. | 8 | " à Fortin. |
3 | "" aux Deux Truites. | 9 | " aux Ventres Rouges. |
4 | "" au Cœur. | 10 | " aux Cèdres. |
5 | "" Clair. | 11 | " Perth. |
6 | "" Waskawan. | 12 | " Serjeant. |
Ce dernier avoisine la ligne du chemin de fer. La plupart
versent le tribut de leurs eaux dans la rivière Sainte-Anne,
laquelle se divise en deux branches, à St-Raymond :
l’une serpente vers un endroit nommé Petit Saguenay,
parce que l’on a prétendu que c’était la voie la plus directe
au district du Saguenay.
Il en est cependant qui mêlent leur onde cristalline à celle de la rivière Portneuf ou au cours rageur du Jacques Cartier, dont les bassins sont fréquentés par le saumon, jusqu’au pont de Déry.
Ces lacs varient en étendue, d’un à quatre milles. Le lac sept Îles est le plus considérable : on y prend, ainsi que dans le lac aux chiens, la grosse truite, connue du peuple sous le nom de Queues Fourchues, et des Indiens, comme Touladis, pesant de douze à quinze livres.
En automne, on a pris dans ces lacs, des anguilles longues de quarante quatre pouces.