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vicomte Paul Daru, le duc de Plaisance, le baron Lambert, le comte de Carrayon-Latour, le docteur Vernois, Paul Geruzez, le comte Henry Greffulhe, Mackenzie Grieves, le comte Henry de l’Aigle, le vicomte de Grente, le vicomte de Boisgelin, le comte de Chézelled, le baron de Noirmont, le baron Le Coulteulx de Canteleu, le duc de Beaufort et alii.

Il y a des chenils célèbres dans chaque grande ville, aux États-Unis, où sont offerts en vente des Saint-Bernard, des Mâtins, des Dogues, des Pointers, des Setters, des Retrievers, des Épagneuls, des Terriers, des Collies, des Pugs, de bonne race : on en a vu se vendre de $100 à $1,000.[1] $15 représente le coût d’un chien ordinaire. Les expositions annuelles de la race canine aux États-Unis, ont grandement contribué à son amélioration

Il est permis de croire que la célèbre exposition de chien de race, à Ottawa en 1883, sous les auspices du gouverneur général, le marquis de Lorne, a produit d’excellents résultats.

Chaque semaine, les grandes Revues du sport chez nos voisins, Forest and Stream & Outing, etc., enregistrent les concours ou « fieldtrials qui ont pour but de désigner les sujets les plus aptes à perpétuer la pureté du sang et les qualités qui distinguent les races », la liste des prix, les noms des compétiteurs heureux, aussi bien que les ventes des chiens de race aux chenils les plus en renom.

« En Allemagne, en Belgique, en Hollande, comme en Angleterre le vent souffle avec persistance, aux expositions canines (Barreyre).

  1. Pride of the Border, le magnifique setter de Charles H. Raymond de New-York, est évalué à $1,200. Franck Forester refusa $800, pour ses deux pointers.