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deuxième partie
LA VENGEANCE CHRÉTIENNE
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LE FAUVE
Un matin, près du bois, plus loin que les cultures,
Jean bûchait, préparant le cèdre des clôtures.
Gaîment sonnait l’acier en découpant les pieux.
Les moutons paissaient là, les jeunes et les vieux.
Il les voit sur le pré que le trèfle parfume,
Blancs et légers, bondir comme des flots d’écume.
Un ours brun les poursuit. Et, dans les alentours,
Les troupeaux effrayés de ses grognements sourds,
Relèvent à la fois leurs inquiètes têtes.