Page:LeMay - Reflets d'antan, 1916.djvu/7

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

La découverte du Canada
(Poème couronné par l’Université Laval)


I

l’ange du canada


 
Monte, vague d’amour, monte, ardente courrière,
De la terre lointaine au séjour de lumière
Où règne, glorieux, de toute éternité,
Le Créateur du ciel et de l’humanité !

Plus joyeux que le chant de l’aube matinale,
Un cantique nouveau des harpes d’or s’exhale.
Oh ! quels besoins d’aimer, toujours inassouvis,
Vous enivrent toujours, mondes et cieux ravis !