Page:LeMay - Reflets d'antan, 1916.djvu/154

Cette page n’a pas encore été corrigée


Nous, plus heureux que nos pères,
Nous t’adorons à genoux.
Prends pitié de nos misères,
Prends pitié de nous !

Ta lumière nous éclaire
Comme le soleil levant.
Ta parole sait nous plaire
Comme les soupirs du vent.
Nous tremblons en ta présence,
Nous t’adorons à genoux.
Prends pitié, Dieu de clémence,
Prends pitié de nous !


VI. La dernière heure

Mille insectes vêtus de transparents corsages,
Luisent comme des fleurs sur le sillon fumant,
Traînent à leurs greniers quelques graines sauvages,
S’abreuvent de rosée ou gazouillent gaîment.