Page:LeMay - Reflets d'antan, 1916.djvu/153

Cette page n’a pas encore été corrigée


L’orient resplendit d’une aurore nouvelle ;
L’alouette chanta le réveil du matin.
Pour entendre la messe, alors, de la chapelle
Les sauvages pieux prirent tous le chemin.


V. La prière des Hurons

Grand Esprit dont la parole
Fait rouler cet univers,
Comme une feuille qui vole
Sous le souffle des hivers,
Ta puissance est admirable,
Nous t’adorons à genoux.
Prends pitié, Dieu secourable,
Prends pitié de nous !

Nos pères, dans l’ignorance,
Ne connurent point ta loi ;
Ils n’ont pas eu l’espérance,
La charité, ni la foi.