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PICOUNOC LE MAUDIT.
ardente sur une joue rose : je ne jure de rien.
— Depuis quand es-tu ici ? demanda la jeune fille.
— J’arrive.
— As-tu vu ta mère ?
— Oui, et ton père aussi.
— Papa ? où ? chez-vous ?
— Chez ma mère. Sais-tu l’affaire ?
— Quelle affaire ?
— Ton père sera bientôt le mien, et ma mère sera la tienne…
— Vrai ? Tu ne m’abuses pas… il aurait consenti…
— À devenir le mari de ma mère…
— Ah !… fit la jeune fille un peu désappointée…
— Et toi, Marguerite, reprit Victor, consentirais-tu à devenir ma femme ?
— Tu le sais bien, Victor… mais mon père…
— Il m’envoie régler cette douce petite affaire avec toi.
— Tu m’étonnes ! En vérité, il consent ?
— Il consent !…