vante au bossu, il y a quelqu’un qui vous demande au magasin.
— Allons ! on ne peut jamais manger tranquille, murmura le bossu. Excusez-moi un instant, Messieurs, dit-il aux vieillards, je reviens de suite. Et il sortit.
— C’est toujours comme cela, maugréa la servante, tout refroidit ! on ne peut rien manger de chaud, avec ces habitants qui s’en viennent vous déranger. Ah ! c’est moi qui les enverrais paître, par exemple !
— Qu’est-ce cela fait d’être dérangé, quand ça rapporte des sous ? observa le grand vieillard. Et votre maître est riche, n’est-ce pas ?
— Pour cela, il l’est gros, répondit Paméla.
— Fait-il le commerce depuis longtemps ?
— Mon Dieu ! oui ; quand je l’ai connu, moi, il s’occupait d’affaires déjà, et, il y a longtemps. Il est vrai, qu’alors son commerce se réduisait à bien peu de choses… mais il était habile comme un lutin. On voyait dès lors ce qu’il ferait un jour.
— A-t-il toujours demeuré ici ?
— Seigneur ! non ; il a porté la cassette longtemps.