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— Je le verrai, reprit l’ex-élève ; où demeure-t-il ?

— Il demeure au troisième rang de Ste. Croix maintenant.

L’ex-élève partit de suite. Le temps d’atteler un cheval et ce fut tout. François Bernier était chez lui. L’ex-élève ne se laissait pas retarder par les préambules :

— Vous êtes allé dans le jardin de Picounoc, n’est-ce pas, lors du meurtre de sa femme ? demanda-t-il.

— Oui, monsieur, même que c’est moi qui ai ramassé le fanal.

L’ex-élève faillit jeter un cri : Le fanal ? dit-il, et il avait la gorge serrée par l’angoisse ou la fièvre.

— Oui, monsieur, et je l’ai donné à une femme, une pauvre folle qui s’appelait Geneviève…

— Et savez-vous ce qu’elle a fait de ce fanal ?

— Pour cela non, Monsieur, je n’en ai jamais plus entendu parler…

— C’est toujours autant de gagné ! mur-