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mis du grand-trappeur : il aimait mieux les laisser s’endormir dans la confiance. Dès qu’ils connurent le résultat de l’enquête et le verdict du jury, le bossu, Picounoc et madame Gagnon, poussèrent intérieurement — car cela se fait — des cris de triomphe. Victor demanda à l’ex-élève pourquoi il n’avait pas, à l’enquête, fait connaître tout ce qu’il savait, de façon à amener l’arrestation des coupables.

— J’ai mon idée, répondit l’ex-élève ; laissons-les s’enferrer eux-mêmes, et se jeter dans le piège… Seulement je les pousserai bien un peu, sans que cela paraisse. Fiez-vous à moi.


XII

LE FANAL.


Victor, Noémie, le vieil Asselin et leur bon ami, l’ex-élève, ressentirent une vive douleur de la mort tragique de Geneviève : mais ils s’efforcèrent d’en tirer — pour la cause sacrée qu’ils avaient à défendre — tout le bénéfice possible.