— De la part de mon père, Madame.
— Qu’est-ce qu’il dit donc ce monsieur-là ? demanda la vieille Labourique.
La Louise ne fît pas attention à la demande de la mère qui se mit à grogner. Victor reprit :
— Quand je vous aurai dit que je suis le fils de ce petit Djos qu’un jour vous avez pris dans la rue et protégé, vous me comprendrez, Madame.
— Djos ! vous dites ? vous êtes le garçon de Djos ?…
— Djos ! il parle de Djos ! redemanda la vieille, qui grogna de plus en plus, parce que la Louise ne l’écoutait point…
— Oui ! je suis son garçon !…
— Voyez donc ce que c’est !… comme on vieillit ! Il me semble que c’est hier que j’ai trouvé dans la rue ce pauvre petit garçon qui pleurait… reprit la Louise, avec émotion… Mère ! continua-t-elle, entraînant Victor auprès de la vieille, c’est le garçon de Djos, notre ancien petit Djos !…
— Ah ! non, non, tu badines ! ce n’est pas possible ! exclama la vieille Labourique ; mais