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genoux de Victor et de Noémie. Une voiture s’arrêta à la porte. Une femme bien mise entra après avoir frappé !
IX
MADAME GAGNON.
— C’est elle ! murmura Noémie.
En effet, c’était madame Gagnon, la femme charitable dont on avait parlé tout à l’heure, qui venait, selon qu’elle l’avait mandé à Noémie, visiter les âmes affligées et leur apporter quelques consolations.
— Je suis madame Gagnon, dit-elle en entrant ; je viens un peu tard, pardonnez-moi.
— Vous êtes la bienvenue, Madame ; il n’est jamais trop tard pour recevoir des personnes telles que vous.
— Et j’aime mieux, Madame, reprit la Gagnon, que les quelques bonnes œuvres que je fais restent cachées ; Dieu me voit, cela me suffit.
Le mendiant, assis près de la cheminée, fit