— Et ce ne sera peut-être pas tout… Bien des choses vont être dévoilées à présent.
Djos et les habitants entrèrent dans l’auberge.
L’un d’eux apercevant le pèlerin, s’écrie :
— Mais c’est lui !
Et il s’approche du jeune homme pour lui donner la main, disant :
— C’est vous qui étiez, muet ?… qui avez demeuré, cet été, chez Asselin ? Est-ce vrai que vous parlez maintenant ? que la bonne Sainte Anne vous a guéri ?…
— Oui, monsieur Blanchet, c’est vrai : vous le voyez.
— C’est bien extraordinaire !
— Le châtiment que Dieu m’avait infligé n’était pas moins étonnant. Le Seigneur est grand dans sa miséricorde comme il est grand dans sa justice.
— On dit, reprit l’habitant curieux, que vous êtes le fils de ce pauvre défunt Jean Letellier ?
— On dit vrai, je le suis.
Les autres personnes, curieuses, entourèrent le pèlerin.
— Quoi ! dit le vieillard qui n’était pas venu