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LE PÈLERIN DE SAINTE ANNE.

des trois individus cachés dans la cour, il faut que j’appelle les amis. Ils en ont eu une peur.

— J’allais vous demander, la mère, dit Robert, comment il se fait que nos gens ne sont pas ici.

— Ils sont ici, ils sont ici ! même ils sont trois.

— Trois ?

— Oui !… un nouveau…

— Un nouveau ? voilà qui est drôle !

— Mais savez-vous que vous m’avez causé une fameuse peur.

— Comment cela ?

— Comment cela ? vous le savez mieux que personne.

— Eh non !

— Vous frappez une heure de temps ; et vous ne parlez pas… pas plus que ce garçon-là — Elle montre Djos. On vous questionne : mot ! on vous demande vos noms : mot !… Et vous frappez toujours. Ce n’était pas rassurant, allez !… j’ai eu peur. Ils ont délogé. Allez donc avec un fanal les chercher. Ils vont croire que c’est la police.

Les deux hommes allument un fanal aux vitres cassées, puis ouvrent la porte de der-