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l’affaire sougraine

La porte n’était pas ouverte que l’on entendait déjà un proverbe : « Faites le bien, Dieu fera le mieux. »

— Le professeur Duplessis, s’écrièrent à la fois la femme et les jeunes filles.

Rodolphe ne le connaissait pas.

— Moi-même, mes belles dames, fit le vieux professeur, en saluant respectueusement.

M. Rodolphe Houde, étudiant en médecine.

— Pardon, ma tante, docteur en médecine, interrompit le jeune homme.

— Eh oui ! docteur en médecine, reprit madame Villor, en présentant le jeune homme.

« Il vaut mieux courir au pain qu’au médecin, » échappa le père Duplessis. Et il continua :

M. Rodolphe Houde, je vous félicite d’être le neveu d’une si bonne tante et le cousin d’une si jolie cousine.

— Monsieur le professeur dit Rodolphe, d’un ton demi-sérieux demi-badin, j’espère que plus tard, si nous nous rencontrons encore tous ensemble, vous féliciterez ma tante et ma cousine d’avoir, l’une un si digne neveu et l’autre un si brave cousin.