Ce fut le cri qui s’échappa des quatre poitrines.
La Longue chevelure leva les mains au ciel :
— Mon Dieu, soyez béni ! dit-il… soyez béni !… béni !…
Rodolphe avait des larmes plein les yeux ; le notaire comptait ce que l’heureuse trouvaille pouvait lui rapporter ; Duplessis pensait, lui : quand Dieu envoie le jour, c’est pour tout le monde.
— Où est-elle ? demanda la Longue chevelure, où est-elle ?…
— Ici même, répondit la religieuse ; elle nous a laissées pendant longtemps, mais elle est revenue au bercail.
— Ici ! répétèrent à la fois Leroyer, Duplessis, Rodolphe et le notaire.
— La voici ! fit la supérieure en ouvrant la porte.
Léontine apparut.
— Ma fille ?… elle ?… s’écria la Longue chevelure en se précipitant les bras ouverts au devant de la jeune postulante.
Il la pressa longtemps sur son cœur débordant d’ivresse.