ce nom, et sa main s’ouvre pour répandre les aumônes.
Les enfants, à ce nom, promettent d’être plus sages, et leurs jeunes imaginations voient flotter dans un océan de lumières, toutes les merveilles racontées au coin du feu par l’aïeule octogénaire. À ce nom les vieillards versent une larme de bonheur ou de regret, et leurs voix chevrotantes partent à fredonner le vieux cantique : « Il est né le divin enfant »…
Noël ! Noël ! voilà le nom qui vole, de bouche en bouche, du couchant à l’Orient ! Noël ! Noël ! voilà le nom qui traverse soudain les mers et les continents ! le nom qui réveille le monde et l’agite comme une immense secousse électrique. Sous les cieux brûlants du midi, aux glaces éternelles du pôle, sur les montagnes de l’Asie, dans les vallées de l’Europe, dans les déserts de l’Afrique, au fond des plages de l’Océanie, dans les solitudes de l’Amérique, partout ce cri s’élève, cri de joie, d’espérance et d’amour : Noël ! Noël !
Voilà la fête par excellence, la fête sacrée mais populaire à la fois, sacrée, parce qu’elle nous rassemble autour du berceau de Jésus