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II

LE VIEUX CHEF INDIEN

 C’était l’heure où les bois s’éveillent aux ramages
Des ruisseaux babillards et des oiseaux sauvages ;
Où du soleil levant les radieux reflets
Redonnent leur couleur aux feuilles des forêts ;
Où le pétrel hardi de la plage s’élance
Vers les flots menaçants que l’orage balance.