Quels accents jusqu’alors au ciel même inouïs
Font entendre les luths des anges réjouis !
« De l’aurore au couchant, disent les chants des anges,
« Le saint nom du Seigneur est digne de louanges !
« Dieu parle, et l’univers sur son axe brûlant.
« Frémit d’un saint transport et l’adore en tremblant.
« Lui seul est éternel. Son bras soutient la terre :
« Il pourrait la briser comme un jouet de verre.
« Le vagabond nuage obéit à sa voix ;
« Le tonnerre et le vent reconnaissent ses lois.
« Il paraît, et l’éclat de son auguste face
« Fait pâlir les soleils qui roulent dans l’espace.
« Que tout genou fléchisse à son nom glorieux !
« Que la terre le craigne et qu’on le chante au cieux !
Et pendant que l’écho des célestes Portiques
Répète des Élus les concerts magnifiques,
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