Après lui, un protestant d’une science profonde et d’une grande honnêteté, Guizot, affirmait avec l’autorité qu’on lui connaît :
— En fait, il n’y a jamais eu de gouvernement plus conséquent, plus systématique que celui de l’Église romaine. La cour de Rome a tenu une conduite bien plus cohérente que la Réforme. Celle-ci n’a pas respecté tous les droits de la pensée humaine ; au moment où elle les réclamait pour son propre compte, elle les violait ailleurs.
Et comme je m’éloignais lentement, je cueillis comme un dernier écho, cette superbe observation de Mennechet : — On ne tue pas une religion de conscience, d’amour et de vérité. En lui créant des martyrs, on l’épure, on la multiplie, on la conserve, on l’éternise. Le christianisme l’a prouvé.
Un flot d’harmonies qui n’était pas seulement un divin mélange de sons, mais