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L’ANNEAU DES FIANÇAILLES

— Oui, c’est cela.

Puis se penchant vers la fiancée :

— Garde bien ce souvenir, ma fille, il est précieux à plus d’un titre… et quand tu mourras…

— Oh ! ne parlez pas de ça, fit Noé vivement…

* * *

— Tout de même, me disait-il, plus tard, j’éprouve un grand remords d’avoir mis le scalpel dans les chairs de ma belle-mère.

— Bah ! lui répliquai-je, ce n’est pas souvent qu’une belle-mère n’est déchirée qu’après sa mort.