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LES MARIONNETTES

À quelque temps de là, la douce fiancée fut à son tour prise de la fièvre, et les soins et l’amour ne la sauvèrent pas plus qu’ils n’avaient sauvé le petit mendiant.

* * *

Quand l’ange s’approcha de la couche funèbre, on vit un sourire étrangement doux passer sur les lèvres blêmes de la morte. Il prit dans ses bras sacrés la chaste dépouille et s’éleva vers le ciel.

Voilà qui a du bon sens, au moins… Et ce fut la fin.