jour, dans la masure, en passant, et elle a eu terriblement peur.
— Il pleuvait, je suppose, et elle s’est mise à l’abri.
— Ou bien le soleil était trop chaud et elle s’est mise à l’ombre.
— Il n’aurait pas été nécessaire de se rendre sous le vieux toit moussu, les branches de sapin gardent bien de la chaleur, observai-je.
— Et la mousse fait un bon lit, ajouta-t-elle, tout drôlement.
— Le jour baisse, partons, dit Célestin.
— Elle a eu peur ? repris-je, un peu curieux de connaître la petite médisance.
Et la vieille de se hâter de répondre :
— Des plaintes, mon bon monsieur, des gémissements à fendre l’âme, puis aussitôt après, des ricanements…
— Elle était seule ?
— Oui ; il n’était pas encore arrivé.
— Viens donc, bavard, me cria Graindamour qui s’éloignait.
— Le vilain, se faire attendre ainsi,