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PAUL ADAM


Il siérait peu de se représenter M. Paul Adam d’après le modèle que dessinèrent jadis, au temps du symbolisme, quelques-uns de nos plus joyeux chroniqueurs. Il ne mérita en rien de défrayer la morne et facile verve des chevaliers du boulevard ; il ne coula pas ses jours dans les brasseries légendaires où fumait l’encens des mutuelles louanges, et il ne fit pas partie de cette hyperbolique garde de cent archers, que le facétieux Anatole France attribua, autrefois, à Jean Moréas.