sont à l’alignement. — Conduite d’eau depuis la rue Maubué jusqu’à celle du Maure. — Éclairage au gaz (compe Lacarrière).
Beauce (rue de).
Cette rue, tracée en 1626, sur la culture du Temple, fut achevée en 1630. Son nom rappelle une des provinces les plus fertiles de la France. Une décision ministérielle du 4 floréal an VIII, signée L. Bonaparte, fixa la largeur de cette voie publique à 6 m. Cette largeur est portée à 10 m., en vertu d’une ordonnance royale du 31 mars 1835. Depuis 1832, elle est fermée par des grilles. Sa largeur actuelle n’est que de 3 m. 50 c. environ. La propriété no 10 n’est soumise qu’à un retranchement de 30 c. réduits. — Conduite d’eau depuis la rue de Bretagne jusqu’à la borne-fontaine.
Beauce (rue Jean-de-).
Le premier acte qui constate l’existence de cette rue est de 1320 ; nous croyons néanmoins sa construction antérieure à cette époque. Son emplacement était occupé par des Juifs durant les premières années du règne de Philippe-Auguste. Elle doit son nom à un boucher, qui y fit construire un étal. Il n’existe pas d’alignement pour cette voie publique, dont la largeur actuelle varie de 4 à 6 m. — Conduite d’eau depuis la rue de la Petite-Friperie jusqu’à la borne-fontaine. — Éclairage au gaz (compe Française).
Beaucourt (impasse).
Cette impasse a été formée en 1825, sur des terrains appartenant à M. Beaucourt. Elle n’est point reconnue voie publique par l’administration.
Beaufort (impasse).
On la nommait anciennement ruelle derrière Saint-Leu et Saint-Gilles. Elle tire son nom actuel de l’hôtel Beaufort, qu’on y voyait en 1575. Cette impasse n’a jamais été alignée ; sa largeur est de 3 m. environ. — La prison Saint-Magloire, située à l’angle du passage, a été vendue par le domaine de l’État, le 21 vendémiaire an VI.
Beaufort (passage).
Même étymologie que l’article qui précède.
Beaujolais (passage de).
Ce passage, construit en 1812, a pris le nom de la rue dans laquelle il débouche.
Beaujolais au Marais (rue de).
Ouverte en 1626, sur la culture du Temple, elle prit le nom d’une de nos provinces de France. Elle était entièrement construite en 1630. — « Séance du 12 thermidor an VI de la république française, une et indivisible. L’administration centrale du département arrête : que la rue dite de Beaujolais, près celle de Bretagne, 6e arrondissement municipal, prendra le nom de rue des Alpes. » Par décision ministérielle du 5 vendémiaire an IX, signée L. Bonaparte, la largeur de cette voie publique fut fixée à 8 m. Un arrêté préfectoral du 27 avril 1814 lui rendit sa première dénomination. En vertu d’une ordonnance royale du 16 mai 1833, sa largeur a été portée à 10 m. Les maisons du côté des numéros pairs sont alignées ; celles du côté des numéros impairs devront subir un retranchement de 4 m. 30 c. — Conduite d’eau depuis la rue de Bretagne jusqu’à la borne-fontaine. — Éclairage au gaz (compe Lacarrière).
Beaujolais-Palais-Royal (rue de).
Elle a été ouverte en 1784, sur une partie de l’emplacement du jardin du Palais-Royal. Elle fut exécutée sur une largeur de 8 m. 78 c., et reçut la dénomination de passage Beaujolais, en l’honneur du comte de Beaujolais, fils du duc d’Orléans. — « L’administration centrale du département de la Seine, lecture faite des pétitions qui lui ont été adressées, afin de changer la dénomination de certaines rues dans Paris ; voulant effacer tout ce qui tend à per-