Percée-Saint-Antoine (rue).
Le poète Guillot l’appelle rue Percié. Dans le rôle de 1313, c’est la rue Perciée. — Une décision ministérielle du 13 ventôse an VII, signée François de Neufchâteau, fixa la largeur de cette voie publique à 6 m. En vertu d’une ordonnance royale du 16 novembre 1836, cette largeur est portée à 10 m. La largeur actuelle de la rue Percée varie de 2 m. 50 c. à 3 m. Les constructions du côté des numéros impairs devront reculer de 3 m. 40 c. à 4 m. 40 c. ; celles du côté opposé sont soumises à un retranchement qui varie de 2 m. 30 c. à 4 m. — Conduite d’eau depuis la rue des Prêtres jusqu’à la borne-fontaine.
Perche (rue du).
Formée en 1626, cette rue porte le nom d’une de nos anciennes provinces de France. — Une décision ministérielle du 23 frimaire an VIII, signée Laplace, a fixé la largeur de cette voie publique à 9 m. Les propriétés de 1 à 11 devront reculer de 1 m. 20 c. à 1 m. 50 c. ; les dépendances de l’église ne sont pas soumises à retranchement ; les maisons du côté opposé sont alignées sauf redressement. — Égout du côté de la rue Vieille-du-Temple. — Conduite d’eau depuis la rue d’Orléans jusqu’à la borne-fontaine. — Éclairage au gaz (compe Lacarrière).
Perdue (rue).
Le poète Guillot et le rôle de 1313 l’indiquent sous cette dénomination qui n’a pas changé depuis. Cette rue forme retour d’équerre. — Une décision ministérielle du 3 pluviôse an IX, signée Chaptal, a fixé la largeur de cette voie publique à 7 m. Les maisons nos 5, 7, 9, 11, 13 et 12, sont alignées. — Conduite d’eau depuis la place Maubert jusqu’à la borne-fontaine.
Pères (passage des Petits-).
Des lettres-patentes du 13 décembre 1777, registrées au parlement le 19 juin 1779, autorisèrent Mathias Pasquier, maître maçon, entrepreneur de bâtiments, à ouvrir sur l’emplacement de l’Hôtel de la Ferrière, dont il avait fait l’acquisition, un cul-de-sac de 22 pieds de large du côté de la rue Neuve-des-Petits-Champs, et de 12 pieds à son extrémité du côté de la cour du couvent des Religieux-Augustins-Réformés, dits Petits-Pères. Ces lettres-patentes qui approuvèrent le traité passé entre le sieur Pasquier et les Religieux-Augustins, reçurent leur exécution au mois d’août 1779, et on donna au nouveau percement le nom de passage des Petits-Pères, qu’il conserve encore aujourd’hui. — Une décision ministérielle du 3 fructidor an IX, signée Chaptal, a fixé la largeur de ce passage à 7 m. dans toute son étendue. Les constructions riveraines sont alignées, sauf les deux encoignures de la place qui devront reculer chacune de 1 m. 50 c. — Conduite d’eau. — Éclairage au gaz (compe Anglaise).
Pères (place des Petits-).
C’était autrefois la cour du couvent des Religieux-Augustins dits Petits-Pères. Elle a été élargie en 1765. Il n’existe pas d’alignement arrêté pour cette place. — Conduite d’eau. — Éclairage au gaz (compe Anglaise).
Pères (rue des Petits-).
Longtemps on l’a confondue avec la rue Vide-Gousset. Elle doit son nom aux Religieux-Augustins dits Petits-Pères. — Une décision ministérielle du 3 fructidor an IX, signée Chaptal, et une ordonnance royale du 23 juillet 1828, ont fixé la largeur de cette voie publique à 10 m. Les constructions du côté des numéros impairs devront reculer de 1 m. 50 c. à 2 m. 30 c. ; celles de 2 à 6 sont soumises à un retranchement de 20 c. à 80 c. le surplus de ce côté est aligné. — Égout. — Conduite d’eau. — Éclairage au gaz (compe Anglaise).
Pères (rue des Saints-).
Son véritable nom est rue Saint-Pierre, en raison de la chapelle Saint-Pierre qui y était située. Ce nom fut changé en celui de Saint-Père, puis des Saints-Pères. On voit dans les titres de Saint-Germain-des-Prés, qu’elle portait ainsi que la rue Saint-Dominique et par la même raison, le nom de Chemin, puis de rue des Vaches. Dans plusieurs autres titres de la même abbaye, elle est indiquée avant le milieu du XVIe siècle, sous les noms de rue de la Maladrerie, de