ménagères de se conformer aux lois et règlements sur
la voirie de Paris. Ce percement a été immédiatement
exécuté. — Conduite d’eau.
Église (rue du Chevet de l’).
Elle a été ouverte en 1827, sur les terrains appartenant à MM. André et Cottier ; cependant on n’a commencé à bâtir dans cette rue qu’en 1837. L’ordonnance royale qui a autorisé ce percement est à la date du 31 janvier 1827. Cette voie publique longe le chevet de la nouvelle église Saint-Vincent-de-Paul. Sa largeur est de 12 m. Cette rue se prolonge comme impasse dans une longueur de 31 m. — Les constructions riveraines sont alignées. — Égout. (Voyez Abattoir, rue de l’.)
Églises (rue des Deux-).
Ouverte en 1567, on la nomma d’abord ruelle Saint-Jacques-du-Haut-Pas, parce qu’elle longeait un des côtés de l’église ainsi appelée. On la désigna également sous le nom de ruelle du Cimetière, parce qu’elle conduisait à un cimetière qui était situé sur l’emplacement occupé depuis par le jardin du séminaire Saint-Magloire. Sa dénomination dernière lui fut donnée en raison de sa situation entre les deux églises Saint-Jacques-du-Haut-Pas et Saint-Magloire. — Une décision ministérielle du 18 brumaire an XIV, signée Champagny, a fixé la largeur de cette voie publique à 8 m. Les bâtiments de l’institution des Sourds-Muets, l’église Saint-Jacques-du-Haut-Pas et les propriétés nos 4 6 et 8, ne sont pas soumis à retranchement.
Égout (impasse de l’).
Elle est ainsi nommée en raison du voisinage d’une branche du grand égout. — Une décision ministérielle en date du 16 floréal an X, signée Chaptal, a fixé la largeur de cette voie publique à 7 m. Les constructions riveraines sont soumises à un fort retranchement.
Égout (rue de l’).
Son premier nom est rue Forestier. On l’appela ensuite rue de la Courtille, parce qu’elle conduisait à la courtille de l’abbaye Saint-Germain-des-Prés. Au XVe siècle, c’était la rue de Tarennes, en raison de sa direction vers une grande maison dite l’hôtel de Tarennes, qui a donné depuis son nom à deux rues voisines (les grande et petite rues Taranne). Dès le commencement du XVIIe siècle, c’était la rue de l’Égout. — Une décision ministérielle du 14 thermidor an VIII, signée L. Bonaparte, avait fixé à 8 m. la moindre largeur de cette voie publique. Cette largeur a été portée à 10 m., en vertu d’une ordonnance royale du 29 avril 1839. La maison située sur le côté gauche, à l’encoignure de la rue Sainte-Marguerite, et la propriété no 10 sont à l’alignement. — Égout. — Conduite d’eau.
Élisabeth (église Sainte-).
C’était autrefois l’église du couvent de Sainte-Élisabeth ou du Tiers-Ordre de Saint-François. Le père Vincent Mussart, qui rétablit en France la réforme du tiers-ordre de Saint-François, étendit également son zèle sur les monastères de femmes. Le premier couvent de la réforme fut fondé en 1604, à Verceil, près de Besançon, puis transféré à Salins en 1608. Les religieuses qui avaient suivi cette réforme mirent leur couvent sous le vocable de sainte Élisabeth, reine de Hongrie. Revenu à Paris, le père Mussart reçut plusieurs contrats de donation pour établir un couvent dans la capitale. Ayant obtenu en 1614 des lettres-patentes de Louis XIII, ce zélé religieux acheta une maison dans la rue Neuve-Saint-Laurent, afin d’y établir douze novices, à la tête desquelles il plaça la mère Marguerite Borrei ; ces religieuses augmentèrent ce nouvel emplacement, tirent construire le monastère et l’église de Sainte-Élisabeth. Marie-de-Médicis, qui s’était déclarée, en 1614, fondatrice de cette communauté, posa la première pierre de l’église et du monastère le 14 avril 1628, qui furent achevés en 1630. L’église fut dédiée le 14 juillet 1646, par le coadjuteur Jean-François-Paul de Gondi, sous les titre et invocation de Notre-Dame-de-Pitié et de Sainte-Élisabeth de Hongrie. — Ce couvent, supprimé en 1790, devint la propriété de l’État qui, sur une partie de son emplacement, fit ouvrir la rue Sainte-Élisabeth. L’église servit longtemps de magasin de farine. C’est aujourd’hui la seconde succursale de la paroisse Saint-Nicolas-des-Champs. — La ville de Paris a dépensé en 1831 et 1835, pour augmenter et embellir l’église Sainte-Élisabeth, 71,719 fr. 55 c.
Élisabeth (rue Sainte-).
Le couvent de Sainte-Élisabeth, supprimé en 1790,