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HISTOIRE DE LA MUSIQUE.

élèves. De là il envoyait à travers le monde des chantres, pour corriger et rectifier le chant des autres églises, comme des apôtres de la musique nouvelle.

On se servait vers cette époque d’une écriture qui porte encore le nom de boétienne, parce qu’on en attribue l’invention au philosophe Boèce ; elle se composait des quinze lettres majuscules de l’alphabet latin, ainsi disposées (fig. 26) :

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FIG. 26.

Saint Grégoire reprit la même notation, en la simplifiant ; et il réduisit à sept le nombre des lettres, retranchant les cinq dernières.

Nous attribuerons, comme on l’a fait jusqu’ici, à saint Grégoire la notation par lettres, dont il reste encore de nombreux vestiges dans notre écriture musicale ; mais c’est pour nous conformer à la tradition et simplifier notre récit.

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FIG 27.


Quoi qu’il en soit, cette notation fut complétée, entre le viie et le ixe siècle, par l’emploi de petites let-