assez complet, mais il manque de simplicité. Nous verrons, du reste, en donnant un fac-similé des courts fragments de musique grecque qui nous sont restés, que, dans la pratique, cette écriture s’éloignait sensiblement de la notation théorique (fig. 15).
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/e/eb/Lavoix_-_Histoire_de_la_musique%2C_1884_%28page_44_crop%29.jpg/450px-Lavoix_-_Histoire_de_la_musique%2C_1884_%28page_44_crop%29.jpg)
(Ms. de la Bibliothèque nationale.)
Jusqu’ici nous ne nous sommes occupés que de la théorie ; mais en passant à la pratique, c’est-à-dire au chant et à la mélodie, nous sommes dans une situation assez analogue à celle ou seraient dans vingt siècles nos descendants, si tout à coup les œuvres musicales des maîtres disparaissaient, et s’il ne restait de nous que quelques traités théoriques, avec de rares exemples, plus une quarantaine de lignes de musique à peu près.
Ce que nous avons encore de musique antique consiste en trois chants hymniques, l’un à Calliope, l’autre à Apollon, le troisième à Némésis. Ces trois chants sont attribués à Mésomède, un musicien de décadence du 2e siècle après J.-C. Il nous faut citer aussi les trois premiers vers de la première pythique de Pindare, publiés