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(642 > fc précipiter de l’atmoi`phërc dans les Htlnllances végétales qu’0n brûle dans l'atmosphère. Alors l’air atmosphérique [croit un relervoir des principes acidiâant 8: alkalifiant - od la nature puîferoit (ans celle ces principes pour les fixer dans des baies, Bc produire les cliverfes matières falines, acides Bc alkalines. Mais ccrre aïlertion , loin detre une vérité démontrée , ne doit être regardée que comme une hypotl1èl`e,jul`qu’à ce que les expériences dont · on s"occupe en ce moment dans plulîeurs laboratoires, aient permis de prononcer.

Le chapitre dix feprième Ec dernier de cette première partie de Youvrage de M. Lavoisier, contient une fuite de réllexions fur la formation des Tels neutres , 8: l`ur leurs baies qu°il nomme laliliables. Il y fait voir que les terres 8c les alkalis s’uni£i`ent aux acides lans éprouver d’alté» ration , Sc qu°il n°en ell pas de même des metaux. Aucun de ces corps ne peut le combiner avec les acides lans soxigéner ; ils enlèvent Yoïkigêne fbi: à l’eau dont ils Féparent l'hydrogène en gaz, (`oit auët acides eux- mêmes dont ils volutiliiènt une portion de Ia baie. unie à une portion cloxigene. De ce dégagement naît l`eH`ervef`cence qui accompagne la diilolutioxr des métaux dans les acides. On pourroir peut—étre délirer dans cc chapitre des détails plus étendus fur les diflolutions mé- talliques; mais M. Lavoisier vouloit mettre une grande préciiion dans certe partie de (on Ouvrage,& celle qu’il y à mile en elïet, en rend la marche plus rapide fans nuire à la clarté des principes qui y (ont expolés. Ce chapitre efr terminé par un dénombrement des quarante- · huit fhbitances iîmples qui peuvent être oxidées Sc acidiflees dans difléreus états , en y comprenant les dix- fcpt (ubilances métalliques , qu°il croit devoir aufli coc- iidérer comme des acides , lorl`qu’elles font portées à un grand degré dcitigénation. Il réllxlte de ce clénonz- _ brement que quarante-huit acides qui peuvent être unis it vingt-quatre baies tetreules, alkalines Bc métalliques , donnent 1 1 jz fels neutres, dont lanature SC les propriétés n’am·oient jamais été connues avec préciiion fi, comme Yoblerve M. Lavoisier , on avoit continué :1 leur donner _ S lil)