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gène tfétant pas des acides , on a propofé lenom d’oxides pour les déligner , au lieu de celui de chaux, qui étoit équivoque, Sc fondé fitr une faufile analogie. M. Lavoisier dpnne les détails de cette nomenclature 5. la fin de ce cwapxtre. ll traite, dans le huitième, du principe radical de Fcau, 8: de la décompolition de ce fluide par le char- bon Sc le fet. L’eau que l’on fait palier à travers un tube de verre ou de porcelaine rougi au feu, fc réduit ’ feulementi en vapeur, fans éprouver d’altération. En paflant à travers le même tube chargé de vingt·l1uit grains de charbon, il`y a 85 grains d’eau changée_ de nature, Z5: le charbon difparoit. On obtient zoo grains ou 1,4.4 pouces d’acide carbonique, qui contiennent, outre les :.3 grains de carbone , 72 grains d°oxigène, provenant nécellairement de l’eau, pnifqdaucun autre corps n°a pu le lui fournir; ce gaz acide- carbonique cli mêlé de 13 grains ou 58o pouces cubes de gaz’ inflammable; ces 1 3 grains ajoutés aux 72 grains d`oxi- gêne enlevé par le carbone, font les 85* grains d’eau qui manquent ; Sc en efiet, en brûlant dans un appareil fermé 8; grains d’air vital Sz If de gaz inflammable, on a too grains d`eau. L’eau efr donc compofée de ces deux principes. L’oxigène efi déjà connu par les détails précédens ; la baie du gaz inliammable a été nommée hydrogène, ou principe radical de l’eau 5 M. Lavoifier en décrit les propriétés 8: fur-tout celles qu’il a dans l’étar de az. Le neuvième clâpitre contient des détails ablolument neufs (ur la quantité de calorique qui fe dégage dans la combnllion de diffétens corps combnliibles, ou, de qui cli la même chofe eu d’autres termes , pendant la fixa- tion de l`air vital ou gaz oxigène. Pont bien concevoir Yobjet de cet article important, rappelons que Fait viral ell, comme tous les autres fluides élafliques , une bal`e folidifiable unie à du calorique; que ce gaz ne _ peut Cc fixer, ou la bafe devenir folide dans les combi- ·naif`0ns où elle entre, qu°en perdant le calorique qui la tenoit écartée Sc divifée en fluide élafiique. Cela pofé,