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(GM) - que ces molécules ne Fc touchent pas, qu`il exille des intervalles entfelles 5 ces intervalles (ont remplis par le C8l01'ique. On peut liy accumuler; cell Cette. accu·· mulatîon qui détruit l'attra&iori de ces molécules , 8: qui donne enllu I‘1·3llll3.,1`IC¢ 5; un fluide élallique. Tous les corps liquides prendroiem , il la furface du globe! cette Forme de fluides élafiiques , ii la prefüon de Fair at- moîplxerique ne s’y oppofoir pas; c’el’; en raifon decetre _ preiiiou qu’il fau: que la température de Peau Toit élevée à 80 degrés pour qu'elle fe recluife en vapeurâ Vérher à 30 ou 3; degrés , l`all<ool il 67, Mais les fluides ilrppofës réduits en vapeurs par la fupprefliou du poids de l’az·» mofphère , fe formcroient bientôt un lobflaclc à eux- mëmes par leur preflion. On voir d’aprês cela qrfun llnide êlailzique ou un gaz n`ell qrfune combinailon d'un corps quelconque ou d'unc baie avec le calorique. On. voit encore que, lui- vam; les efpaces ou les intervalles compris entre les molécules des dirïêrens corps, il Faudra plus ou moins de calorique pour les dilater au même point; cell cette difëe rence qu’on nomme capacité de ciëaleur, 8: la quantité de calorique nêcellairc pour élever chaque corps la même température, fc nomme chaleur ou calorique _L`¤e·î·ù‘z`gu¢. Comme les corps , en fe combinaurau calo- rique, deviennent des fluides élailiques, Yélailiciré paroi: être due à la répulfion des molécules du calorique , ou plutôt à une artraflion plugforte entre-"ces dernières , qzfentre celles des corps fluides êlalliques , qui (om: ‘ alors repouilêes par l°ellet du premier. Ces idées fîmples & fondées f`ur"des expériences exac- tes, conduilenc l°Autcur donner , dans le (econd chapitre ,u des vues (ur la formation 8: la conîlirution de l’at:noi`pl1ê·re de la terre; elle doit être formée des fhbllances flrfceptibles de le volatilifer au degré ordinaire de chaleur qui exifle (ur le globe; Sc- E la prellîou _' moyenne qui Fourient le mercure 5 2.8 pouces. La terre étant fuppofêe à la place rï une planète beaucoup plus rapproclaec du foleil , comme l°efl Mercure , l’eau, le mercure même entrer0ieut`en expaufiou , Sc ie meleroicnt —