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, (633 ) cainement pas rappelé aux anciens Chimilles l'enf`emhlc de leur [`ciencc , le comprend cependant tout entier pour ceux qui la pofsèçlent, 8: en elle: , Yun de nous en tracant la marche Sc l’état de toutes les connoili`ances_ chimiques modernes dans quelques léances [br les fluides èlalliques, a fait voir que toute la (cience ell comprile dans Yhiiloire de leur développement Sc de leur fixation. Il ell donc vrai de dire, que quoique le domaine de la Chimie ait été lingulierement agrandi par le nombre eonfidérable de faits nouveaux qu':-:lle a acquis depuis quelques années , le rapprochement, la liaifon Sc la cohé- rence de ces Faits , peuvent en rellerrer les élémens dans l’e(`prit de ceux qui les poisêdent, SC cle ceux qtfunc mé- thode exaëie guide dans leurs études ; ii les expériences fembleut efïrayer Fimagination par leur nombre , les réüiltars fimples qu‘on en rire , Sc les données générales qu'eiles fournilleret, font évanouir les diflicultés, 8: rendent le travail de la mémoire plus Facile. Cette vérité (`era miîe dans tout fon jour, par l’expof`é des divers objets compris dans cette première partie de Youvrage de M. Lavoilier. Le premier Chapitre traite dela combinaii`on_des corps avec le calorique ou la matière de la chaleur, Ec de la Formation des fluides élalliques. Le calorique dilate tous les corps en écartant leurs molécules , qui tendent à fe rapprocher par la force d`a:tra6liion. On peut donc coufidérer (on effet comme celui cl’une force répulfive ou oppofée à l’at:raé`tion. Lorfquc l'attraé`tion des mo· lécules ell plus forte, que Yécartemeut ou la force répullive communiquée par le calorique , le corps ell (olide; iila Force répullive Yemporte [`ur Yattraflion , les molécules s’écarteut jul`qu'â un certain point, la fialion, 8: enfin ` la fluidité élaiiique naiflent de cet efliet. Comme la diminu- tion ou Yenlêvemeut du calorique permet le rapproche- men: des molécules des corps dont Yatrraëlion agit alors librement, Sc comme ou peut concevoir un refroîdiile- ment toujours croiflânt, beaucoup plus fort que celui que nous cormoiflons , 8c conféquemment un rapprochement proportionné dans les molécules des corps 9 il s’enl`uit