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C 620 ) EXTRAI T des Regffires de l’Acaz2'ë'nz2.e Royale des Sciences. Du 4 Février 1789· ïÃ’A.CADÉM xs nous 2. chargés, M. d’,Atcet Se moi, de lui rendre compte d'tm Traité élémentaire de Chimie, — ue lui a préfenté M, Luvoiliet. _ _ V q Ce Traité ell dîviîé eu trois parties : la première a principalement pour objet , la formation des fluides aeri- formcs 8c leur clécompolition , la combullzion des corps âmples , Sc la Formation des acides. Les molécules des corps peuvent être coulidêrées ciommo · obèiilant â deux forces , lïme rêpuliive, Feutre attrac- tive. Pendant que la derniere de ces Forces Yemporte, le corps demeure dans Fétar folicle; fi_, au coum1_ire·, Fattraâion efl: plus foible, les parties du corps perdent !°‘edhêr·ence qu’elles avoicnt eutfçllcs , Sc il celle dîêtre un lolide. La Force répullive ell due au Huide très-lulztil qui s’in- iîuue iv. travers les molécules de sous les corps, Sc qui les écarte ; cette lubllance , quelle qu’elle loir , étant la caufe de la chaleur , ou , en dautres termes`, la femfarion que nous appelons chaleur, étaut l’eHer de Fac- cumuletion de cette ûibllzmce , ou ne peut pas , dans un langage rigoureux, Ia déligvet p2zrle_uom de chaleur , parce que la même dénomination ue peut pas exprimer la caulfc Bc l.`efl`et5 c`efl ce qui a dëtefipinê M. Lavoilîct , avec les autres Auteurs de la Ncmeuclaxture chimique , Ez la dêlivuer Tous le nom de culori ue. " Nous îous contcntetous, dans ci rapport , cl’em-· ployer la nomenclature adoptée par M. Lztvoiliergmais ' deus le cours de fon ouvrage , après avoir établi, par les expériences les plus exaëtes, les faits qui doivent Fcrvir de baie aux conuoiffances chimiques , il ai tou- jours loin de iullifier la nomenclature dont il Exit ulâgè , 8: de fuivte les rapports qui doivent fe trouver entre lcs. idées 8: les mots qui les teptéfcntelit.