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communique. Lorsqu’on veut opérer, on commence â faire avec le tourne-vis KI un creux de quelques lignes de profondeur dans un gros charbon noir. On place dans ce creux le corps que l’ou veut fondre : on allume ensuite le charbon avec un chalumeau de verre , à la flamme d’une chandelle ou d’une bougie; après quoi on l'expose au courant de gaz oxygène qui fort avec rapidité par le bec ou extrémité G du tube F G.

Cette manière d’opêrer ne peut être employée que pour les corps qui peuvent être mis fans inconvénient en contact avec les charbons., tels que les métaux , les terres fimples , 8:0. A l’égard des corps dont les principes ont cle l’affinité avec le charbon 6: que cette fubl} . tance tlécompofe , comme les sulfates , les phosphates , & en général presque tous les sels neutres , les verres métalliques , les émaux, ôcc. on fe (`ert de la lampe cïémailleur, à travers ele laquelle on fait paffer un courant de gaz oxygène. Alors, au lieu de Pajutage recourbé EG, on Fe fert de celui coude ST , qu’ou ville à la place & qui dirige le courant de gaz oxygène à travers la Hamme de la lampe. Ifintctalité de chaleur que donne ce lecond moyen n’eIl pas aulli forte que celle qu’on obtient par le premier ,8: ce n’el't qu’avec beaug