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DÉTONATKON DU SALPÈTBE. . permis de I`e fervir de cette exprelïion , parles pores des corps , il doit agir à la manière des fluides élailiques ordinaires & renverfer tout ce qui s’opp0fe à fon pallage. Une partie de cet effet doit avoir lieu, lorfqulon allume de la poudre dans un canon: quoique le métal qui le conipole Toit perméable pour le calorique, la quantité qui s’en dégage â la fois ell tellement grande , qu’elle ne trouve pas une iH`ue allez prompte à travers les pores du métal ; elle fait donc un effort en tous feus , &•c’e[l cet ellbrt qui ell employé à chailer le boulet. Secondement , le calorique produit néœll`ai·· rement. un (econd effet qui dépend également de la force répullive que les molécules paroilï lent exercer les unes [ur les autres : il dilate les gaz qui l`e dégagent au moment de lîinliamma- tion de la poudre, St cette dilatation ell d’autant plus grande que la température ell plus élevée. Troilîèmement , il ell poflible qu’il y ait décompolition de l’eau dans Pinhammation de la poudre, & qu’elle Fouruifle de Poxygène au charbon pour former de Pacide carbonique. Si i les chofes fe paflent ainli , il doit fe dégager rapidement , au moment de la détonatiou de _ la poudre, une grande quantité de gaz hydro- gène qui fe débande St qui contribue à aug- menter- la force de Pexplolion. On fentira com-